Depuis 1276, date à laquelle Baudoin de Comines acquiert la charte communale, Comines a connu de nombreux beffrois. Si le premier fut bâti en bois et chaume, il fût brûlé vingt-et-un ans plus tard par les troupes du Roi. Cette destruction est la première d'une longue série. En effet, l'édifice reconstruit dans la foulée et agrémenté d'une flèche en 1359 est à nouveau détruit en 1382, par les flamands cette fois. Reconstruit en pierre, l'édifice est la proie des flammes qui le ravage en 1427. Bien que sa reconstruction soit engagée deux ans plus tard, ce n'est qu'entre 1594 et 1623 qu’il est doté d'un bulbe et prend son aspect actuel.
Il résistera, au prix de lourdes restaurations, jusqu’en 1918 et son explosion par les allemands. Sa reconstruction est entamée presque immédiatement et le gros œuvre est achevé en 1927. La tour se présente alors comme une reproduction quasi-identique de l’ancienne même si elle a, entre-temps, été déplacée de plusieurs mètres.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le beffroi retrouve son rôle originel de tour de guet pour les troupes françaises et anglaises. Légèrement endommagé, il sera aisément réparé.